Villefranche de Conflent

Imprégnez-vous de l’atmosphère médiévale ! Longez la muraille jusqu’au parking de la porte d’Espagne coté Mont-Louis et commencez la découverte de la cité par l’imposante porte d’Espagne en marbre rose de Villefranche. Sur la partie intérieure de la porte, cherchez la date de construction ainsi que l’altitude du village… À droite, l’ancien corps de garde abrite le Point d’information touristique ainsi que l’entrée des Remparts. Entrez dans le système défensif dissimulé dans l’épaisseur du mur. Vous ne sortirez de ce labyrinthe qu’en suivant le parcours fléché ! Vous allez maintenant pénétrer au cœur de la capitale du Conflent « pel carrer principal » en prenant le première à droite. Vous êtes sur la place de l’église, au pied du beffroi, siège de la viguerie, aujourd’hui encore siège administratif de Villefranche-de-Conflent. Attardez-vous devant la façade de l’église Saint Jacques, dotée de deux portails romans provenant de l’atelier de Cuixà. Amusez-vous à identifier le bestiaire médiéval mêlé au décor végétal qui orne les chapiteaux, représentatifs de l’art roman catalan. Résolvez l’énigme des gravures verticales, témoignant de l’activité commerciale internationale du marché du drap de Villefranche ! Parcourez la rue Saint Jacques, jusqu’à la placette et tournez à gauche. Vous êtes dominé par le donjon, refuge des Villefranchois assiégés. Juxtaposé, une belle et grande façade en pierre taillée témoigne de l’opulence et de la vitalité de la cité. Cette bâtisse fût successivement maison bourgeoise, couvent des moines franciscains et hôpital militaire. Explorez le quartier juif qui se signale par le rétrécissement de la rue. Peut-être vous sentirez vous épiés depuis ces fenêtres à doubles arcades, si particulières… L’une d’elle dissimulait d’ailleurs la conspiratrice de 1674, héroïne du roman de Louis Bertrand « L’infante ». Trois têtes tranchées et exposées dans des cages de fer avertissaient la population des représailles, autrefois dénoncés par les « escoltes-llufes » postés aux baies géminées. Fuyez en tournant à gauche et serpentez dans les chemins de ronde à ciel ouvert, continuez à droite jusqu’au bastion du Dauphin. Réglez vos montres à l’heure du cadrant solaire et poursuivez votre chemin, sans franchir la porte comtale toujours munie de sa herse. Vous retrouvez la porte jumelle en marbre rose, la porte de France, qui elle aussi comme la porte d’Espagne, porte ses gravures. Retrouvez-les et notez la différence ! Ne réservez pas votre piaule dans ces casernes qui encadrent l’entrée de la rue Saint Jacques : seuls les soldats ont droit au roulement des lits chauds. Vous vous trouvez à nouveau sur la placette, et revenez dans la rue Saint Jean, première à droite enfoncez vous dans le passage couvert de la rue des tisserands. À gauche, rejoignez le pont Saint Pierre annoncé par sa statue au milieu de l’arche. Du haut de ce pont du XVe, regardez par les meurtrières : la Têt au pied ! Revenez sur vos pas, et continuez votre ronde par votre droite, vous regagnez la porte d’Espagne, situation initiale à votre arrivée.
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