Le radis
Connu en Égypte il y a plus de 5 000 ans, sans doute cultivé surtout pour ses graines, qui produisent une huile comestible de qualité, le radis était apprécié des Grecs et des Romains qui en cultivaient plusieurs variétés.
Au Moyen Âge, c’était le légume racine le plus commun dans le Nord de l’Europe et en Angleterre. De couleur blanche ou noire, beaucoup plus gros et de forme allongée, on lui prêtait de nombreuses propriétés médicinales. C’est au XVIIIe siècle qu’apparait le petit radis rond et rouge que l’on connaît aujourd’hui.
Appartenant à la famille des crucifères, il est l’un des premiers légumes ayant été cultivés. On en consomme généralement la racine, mais ses feuilles sont aussi comestibles. En plus du radis rouge que l’on retrouve couramment en épicerie ou dans son potager, il existe le radis noir, plus piquant, de même que le radis blanc ou oriental (aussi appelé daïkon), au goût plus doux. Source de plusieurs substances antioxydantes et autres composés biologiquement actifs, le radis est une source de vitamine C, et contribue ainsi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives.